mercredi 17 juillet 2013

Un hurricane sur Marianne et Terres du Son


Je ne vais pas faire ici un énième bilan des différentes journées du festival Terres du Son, cela a été fait et très bien fait par mes amis blogueurs gaël et mathieu.

L’édition 2013 a été un franc succès, si j’en crois la NR, avec 32 000 festivaliers. Succès donc dû aux têtes d’affiche (encore que ?) et (surtout) à un soleil retrouvé.

Plutôt que de vous parler des vedettes attendues telles I Am (je n’y étais pas), Sanseverino et son humour « Parigot tête de veau », Salif Keïta majestueux, du super show de George Clinton ou du très attendu Asaf Avidan qui a mis littéralement en transe les festivaliers tel gaël méconnaissable criant Asaf je t’aime (abus de l’eau potable enfin trouvée sur le site ?) lors de l’interprétation de son tube planétaire : One day/Reckoning song,  rien que pour le plaisir et surtout celui de gaël voici une version acoustique enregistrée lors de l'émission Taratata:

 
Non je ne vais pas vous parler de ces têtes d’affiche mais plutôt d’un chanteur atypique : Mathieu Boogaerts qui a survolé le festival tel un OVNI musical.

Il faut un certain courage pour se produire seul sur scène, avec sa guitare un samedi après-midi à 15h00, heure à laquelle tous les festivaliers n’ont pas encore émergé de leur nuit de fête. Encore plus quand on interprète des chansons intimistes qui se prêtent plus à des concerts en petite ou moyenne salle plutôt qu’à une scène ouverte dressée en plein champ et sous un soleil de plomb.

Non sans humour, il se présente : «  Bonjour, je m’appelle Mathieu Boogaerts, je suis chanteur et j’ai enregistré 10 albums ». 
Mathieu parle entre les morceaux, trop même de son propre aveu, mais il ne peut s’empêcher de donner des explications au public, notamment sur la chanson « Siliguri ». 
Chanson aux paroles énigmatiques, qui lui ont apporté des témoignages du style « on ne comprend rien, mais c’est bien tu as une écriture libre… »
Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer les paroles avant de vous donner quelques explications :
  
Son cul à Honolulu
J'sais plus c'que j'en ai foutu
J'sais plus ou j'l'avais ramené
Son cul j'crois qu'l'ai oublié, avec ses nénés

Un hurricane
Sur Marianne
Et toute la panoplie des souvenirs
Son zizi

Son con à Ouagadougou
Au fond c'était quoi son goût
Au fond j'avais pas bien vu
Ce con j'crois bien qu'j'l'ai perdu, avec son anus

Un hurricane
Sur Marianne
Et toute la panoplie des souvenirs
Son zizi
Un hurricane
Sur Marianne
Et toute la panoplie

Mais tout nu dans l'avion
J'aurais du dire non
Revenir en avion
Sur ma position
Mais tout nu dans l'avion
J'aurais du dire non
J'aurais du dire non non non
Et non

Son cul dans le téléphone
Ça pue comment il résonne
Ça pue si t'en veux des news
Ton cul bah j'me suis gouré

Un hurricane
Sur Marianne
Et toute la panoplie des souvenirs
Son zizi

Son cul à Honolulu
Pénis de Siliguri
Le blow du Colorado`

Mais tout nu dans l'avion
J'aurais du dire non
Revenir en avion
Sur ma position
Mais tout nu dans l'avion
J'aurais du dire non
J'aurais du dire non non non
Et non

Cette chanson a été écrite au retour d’un voyage avec une femme, que mathieu avait imaginé romantique, limite lune de miel et qui s’est révélé un simple plan c..

J’ai cette chanson dans la tête depuis samedi et je vous invite à reprendre son refrain avec moi tout en regardant quelques photos prises lors du concert.







6 commentaires:

  1. Bon Billet, très drôle en plus j'adore. Faut vraiment que tu blogues plus.

    ps : ce commentaire n'est pas accrédité ;-)

    RépondreSupprimer
  2. C'est bizarre, le billet n'est pas remonté dans mon Feedly :-/

    RépondreSupprimer