Dimanche dernier, suite à un RT sur twitter de @rubinsteiner, je découvrais l'organisation d'une rencontre de graffeurs à Crissay-sur-Manse (37). Connaissant déjà ce joli petit village, fort de 116 âmes au dernier recensement INSEE, et classé parmi les plus beaux villages de France , je décidais malgré un temps incertain d'aller y faire un tour.
L'animation musicale était assurée par le DJ Rubin Steiner avec la participation du chanteur Boogers
Les graffeurs étaient à l'oeuvre depuis 11h00 du matin, arrivé en fin d'après midi je découvrais une exposition de graffs sur des capots de voitures et des artistes apportant la touche finale à leur réalisation.
Il y avait aussi des graffs sur bâche:
et de grandes fresques :
Certains voulaient reconstruire les villes à la campagne, à Crissay-sur-Manse on fait du street art aux champs. Une expérience originale à renouveler.
Pffff voilà déjà 15 jours écoulés depuis le festival Indé' Rock, je m'étais pourtant promis de faire un billet mais priorité aux photos :). Enfin, à la demande générale de Gaël @detoutderien je me lance.
Jeudi 16 février me voilà parti avec mon sac photo pour la 1ère soirée du Festival Indé 'Rock qui se déroulait dans la salle Oésia à Notre Dame D'Oé, une première soirée "Special Rock Party". Arrivé vers 20h45 j'ai juste pu entendre les dernières mesures du dernier morceau d'Austerlitz donc pas de photos et pas de commentaires.
Le deuxième groupe était le local de l'étape Divine Paiste présenté dans le programme comme un des groupes indie français les plus réputés. Pas mal en effet, les riffs acérés promis par la programmation étaient au rendez-vous, la voix rocailleuse du chanteur faisait le reste. La soirée commençait bien.
L'intensité retomba un peu avec le groupe suivant La femme, là je dois avouer que j'ai eu du mal à rentrer dans la musique et que mon shooting s'en est ressenti. Bref passons rapidement, même si je n'ai pas compris les articles dithyrambiques sur ce groupe notamment celui des Inrocks.
Bof donc mais ce n'est l'avis que d'un touriste :-P.
Heureusement le groupe à suivre était Concrete Knives et m'a permis de me remettre dans le bain du festival avec sa chanteuse virevoltante.
La nuit s'avançait dans une ambiance tiède et dans une salle où la grande foule n'était pas au rendez-vous, pourtant les têtes d'affiche tant attendues allaient se produire. Entre le passage des groupes les techniciens s’affairaient pour désinstaller et réinstaller le matériel, les spectateurs en profitaient pour faire une pause, la fatigue commençant à se faire sentir.
J'attendais avec impatience le groupe Stuck in the Sound dont @dadavidov, que j'ai eu le plaisir de retrouver avec madame, m'avait dit beaucoup de bien.
Là, je dois dire que je n'ai pas été déçu, ça remuait bien sur scène et je me suis éclaté. Dérouté dans un premier temps par la voix du chanteur, que certains trouvent trop haut perchée voir l'article de Webzine Obstacle sur cette soirée, je me suis rapidement habitué et j'ai beaucoup apprécié l'énergie dégagée par le groupe. Un de leurs morceaux, shoot shoot a inspiré le titre de ce billet.
Sans doute le meilleur moment de la soirée avec une bonne ambiance comme l'atteste la vidéo.
Pour terminer la soirée, on s'approchait plutôt du matin, le dernier groupe The Shoes était très attendu puisque présenté comme un groupe à envergure nationale. L'électro rock n'est pas forcément ma tasse de thé, mais j'ai apprécié. Des percussions efficaces et des morceaux pops qui se laissaient écouter, mais la fatigue se faisait de plus en plus sentir, il était 3h00 du matin!
Vous pourrez découvrir plus de photos de cette soirée sur mon flickr et la suite du festival pour les soirées Kitsuné Club Night et Electro sur PhOtOurs
Premier concert de l'année pour le compte de Photours à "Tous en Scène" (56 avenue de la tranchée Tours) http://bit.ly/xiyq63 qui accueillait le batteur Mokhtar Samba.
Un nom prédestiné puisqu'il était accompagné de deux musiciens brésiliens, le jeune et talentueux percussionniste Natalino Neto
et le non moins brillant pianiste Leonardo Montana
le contrebassiste Nicolas Moreau (voir photo1) venant compléter ce quartet.
Au programme, standards de Jazz, Coltrane, Monk, Miles Davis revisités avec une touche africaine; mais aussi des morceaux du chanteur et guitariste brésilien Milton Nascimento et des compositions de Mokhtar dont notamment une dédiée à un ami musicien disparu qui s'achevait brutalement, ou plutôt n'avait pas de fin...
La salle, sous le charme, s'est même transformée en chorale sous la baguette bienveillante de Mokhtar :
Aux morceaux joués de manière énergique et enlevée succéda une mélodie sucrée pour laquelle Mokhtar confessa avoir une petite faiblesse, même s'il reconnut que l'histoire reposait sur une supercherie "Some day my Prince will come" encore que...
Le concert s'acheva sur des rythmes métissés et effrénés qu'affectionne particulièrement Mokhtar. Bref que du bonheur dans une ambiance chaleureuse.
En tout cas, oui, je sais qu'un jour Mokhtar (re)viendra à Tours et ça, ce n'est pas une supercherie !
Ah oui, et pourquoi ce titre vous demandez-vous ? Il m'est venu tout simplement, un jour alors que je me promenais dans la ville le reflex à la main (ça m'arrive assez souvent), j'ai été sollicité pour une interview par un journaliste de France Bleu Touraine qui m'avait pris pour un touriste... Cela m'a fait sourire sur le moment et je me suis dit qu'un jour j'utiliserai cette anecdote.
Charles Gayle au Petit faucheux en octobre 2008