Un nom prédestiné puisqu'il était accompagné de deux musiciens brésiliens, le jeune et talentueux percussionniste Natalino Neto
et le non moins brillant pianiste Leonardo Montana
le contrebassiste Nicolas Moreau (voir photo1) venant compléter ce quartet.
Au programme, standards de Jazz, Coltrane, Monk, Miles Davis revisités avec une touche africaine; mais aussi des morceaux du chanteur et guitariste brésilien Milton Nascimento et des compositions de Mokhtar dont notamment une dédiée à un ami musicien disparu qui s'achevait brutalement, ou plutôt n'avait pas de fin...
La salle, sous le charme, s'est même transformée en chorale sous la baguette bienveillante de Mokhtar :
Aux morceaux joués de manière énergique et enlevée succéda une mélodie sucrée pour laquelle Mokhtar confessa avoir une petite faiblesse, même s'il reconnut que l'histoire reposait sur une supercherie "Some day my Prince will come" encore que...
Le concert s'acheva sur des rythmes métissés et effrénés qu'affectionne particulièrement Mokhtar. Bref que du bonheur dans une ambiance chaleureuse.
En tout cas, oui, je sais qu'un jour Mokhtar (re)viendra à Tours et ça, ce n'est pas une supercherie !
Plus de photos sur mon flickr ici